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8 mars 2021 - Droits effectifs - Justice réparatrice - Maltraitance - Violences institutionnelles - Contrainte - Handicap - Covi-19

8 mars 2021 - Droits effectifs - Justice réparatrice - Maltraitance - Violences institutionnelles - Contrainte - Handicap - Covi-19

 

08 mars 1977. Journée aux droits des femmes et à la paix internationale.

08 mars 2021. Participation pleine et effective des femmes à la prise de décisions dans la sphère publique.

 

 

 

 

08 mars 1977. Journée aux droits des femmes et à la paix internationale.

08 mars 2021. Participation pleine et effective des femmes à la prise de décisions dans la sphère publique, élimination de la violence, réalisation de l’égalité des sexes et autonomisation de toutes les femmes et de toutes les filles». C'est l'axe central autour duquel tourne le thème choisi par les Nations-Unies pour 2021 pour Pour un futur égalitaire dans le monde de la COVID-19 1

 

 

 

Cette année, la Journée mondial des droits des femmes s'aligne sur le thème prioritaire de la 65e session de la Commission de la condition de la femme,* « Participation pleine et effective des femmes à la prise de décisions dans la sphère publique, élimination de la violence, réalisation de l’égalité des sexes et autonomisation de toutes les femmes et de toutes les filles».

 

 

«Seules des Femmes émancipées donneront des générations d’Hommes libres ». Taha Hussein, auteur égyptien (1889-1973). Doyen de la littérature arabe

 

08 mars 1977

08 mars 2021

 

Officialisée par les Nations-Unies sous l'appellation : Journée Internationale des femmes, appelée également journée internationale des droits des femmes dans d'autre pays comme la France. Ces droits sont en chutes libres, notamment chaque fois que des crises systémiques des sociétés des classes débordent les contours du supportable.  A titre d'exemple, l'impact de l'épidémie réelle ou supposée du covid-19 sur les conditions des femmes en situation de vulnérabilité sociale, économique et morale.

 

Thème central de la Journée internationale des femmes 2021: Participation pleine et effective des femmes à la prise de décisions dans la sphère publique, élimination de la violence, réalisation de l’égalité des sexes et autonomisation de toutes les femmes et de toutes les filles.

https://www.un.org/fr/observances/womens-day


 

Se positionner sur le principe de l'égalité en tant qu'entrée dans les démarches et les approches mobilisatrices pour des droits effectifs des femmes ne va pas de soi tant que cette égalité est si bien travaillée par des acteurs du système pour qu'elle soit réduite à des cérémonies et des occasions festives. la journée de 8 mars célébrée depuis des dizaines d'années a subi des formes de détournement et d'épuration de ses pesanteurs historiques et politiques par des associations corrompues, habituées à remplir la fonction de se faire paraître dans des espaces médiatiques, voire intellocratiques et pseudo-militants notoirement manifeste dans des comportements collectifs et individuels des snipers des causes.
La réalité de cette égalité homme femme s'évapore dès qu'elle quitte le terrain des luttes et se confine dans des structures bureaucratiques pour s'embourgeoiser et se normaliser dans les représentations sociales et collectives creuses tenues de référence.
 
Des témoignages accablants sont révélateurs des comportements qui ne sont que des variants visibles d'une société malade et qui a choisi la mort morale et l'abandon des valeurs fondamentales qui donnent sens à l'identité humaine. C'est profond et complexe pour les traiter des faits divers ou de banalité et de dérapage. Je cite ici des cas de violences faites aux étudiantes dans le milieu universitaire et des écoles dites prestigieuses productrices des élites corrompues , largement médiatisés vu leur intensité et leur profondeur2.
 
Le cas de Nathalie, victime de deux arrêtés préfectoraux dont le premier est celui du sinistre arrêté d'hospitalisation d'office du 18 octobre 2010 et le deuxième, l'arrêté préfectoral du 19 août 2013 - que je viens de découvrir depuis une semaine lors des tris des documents de la victime. Il y en a beaucoup. Les éléments de cet arrêté criminel est fondé sur le «diagnostic de la psychiatre de référence de Montperrain et le rapport de la curatrice de SMH-SE que les deux ne l'ont même vu pendant la période du printemps et l'été de 2013 . Elle était chez moi et elles le savaient. Je reviendrai ultérieurement sur cet acharnement préfectoral - de la reconduite des «soins» imposés pour six mois en dépit du rapport de contestation argumentée communiqué le 14 mars 2011 à l'Agence Régionale de Santé à Marseille par son compagnon et des appels au secours dans toutes les directions hiérarchiques et associatives concernées, corrompues et complices. Nous connaissons parfaitement la suite :
Sa destruction totale à l'âge de 43 ans dans un silence violent par la psychiatrie et le système de curatelle en lien avec leurs auxiliaires après avoir été dépossédée de son enfant et de son droit à la vie par un État qui se dit de droit. La sourde oreille est le propre même d'un système malade inscrit dans un déni organisé de vérité notoirement manifeste dans le fonctionnement de ces agences bureaucratiques créées le premier avril 20103 lors du mandat de Nicolas Sarkozy pour protocoliser la destruction des vies au nom des soins surtout dans la sphère psychiatrique4 et pour servir des logiques du profit, de l'économie et de rentabilité qui se font passer de démocratie sanitaire et de l'innovation. Une idéologie mortifère d'obédiences obscures. A quoi servent ces agences ?5
 
Le collectif vérité et justice pour Nathalie a pris conscience depuis longtemps de la perversion de cette réalité notoirement manifeste dans des traitements cruels, inhumains et dégradants infligés aux femmes et aux mamans qui transitent volontairement ou involontairement par le système psychiatrique pour se retrouver dans une identité en miettes broyées par des diagnostics fallacieux, contraintes de se faire «soigner» pour des troubles mentaux supposés et contraintes de se faire déposséder au nom de la protection pour des incapacités cognitives fabriquées en toutes pièces dans des chambres noires. Ce sont des réalités sociologiques violentes, symptomatiques d'un système qui fonctionne selon ses propres logiques de reproduction de l'inhumain dans une violence glaciale. Ces pratiques sont la preuve que le discours sur les droits des femmes est un signifiant sans signifié qui se fait passer de progrès et d'égalité.
 
Le collectif a mis sa contribution basique sur les violences psychiatriques et tutélaires envers les femmes dans un rapport parallèle partiel légitimé autour des expériences menées autour d'une proche victime de la maltraitance psychiatrique et socio-judiciaire mortifère.
Cette contribution est inscrite dans le cadre de la soumission à la douzième réunion du Groupe de travail de pré-session du Comité des droits des personnes handicapées des Nations-Unies-Unies, 23-27 septembre 2019 à Genève, soutenue directement lors de l'examen de la France le 23 septembre 2019 au palis des Nations-Unies à Genève6.
Il rappelle de nouveau que le silence violent et soutenu sur les pratiques criminelles du système psychiatriques contre les femmes et les mamans est un fait et l'incapacitisme juridique est un automatisme du premier ordre d'une justice tournée vers l'ignorance volontaire des droits basiques des victimes en dépit de l'affichage publicitaire des principes des droits de l'homme et des conventions continentales et internationales, surtout la Convention des Droits des personnes Handicapées des Nations-Unies que la France a signée le 30 mars 2007, ratifiée le 18 février 2010 et mise en vigueur le 20 mars 2010, mais neutralisée dans ses dimensions fondamentales par l'idéologie de l'exceptionnalisme pour qu'elle soit inconnue et ignorée.

 
L'irruption du phénomène de covid-19, supposé ou réel, à mis en échec total tous les niveaux et les centres de décision supposés compétents dans le faire face. Il s'est avéré clairement que le mensonge, le déni de vérité, la sourde oreille, l'interprétation défavorable, le délire imaginatif et la propulsion de l'idéologie de la peur dans tous les réseaux de communication politique, sociale, scientifique corrompue et sécuritaire sont manifestement un aveu d'échec et de véritable handicap du pouvoir lui-même dans toutes ses dimensions.
 
 

Que 8 mars 2021 soit une continuité dans la lutte pour une égalité réelle et une justice réparatrice des femmes victimes de toutes les les formes de violences institutionnelles, sociales et psychiatriques !

 

 

 

Références basiques

 

1. Leadership féminin : Pour un futur égalitaire dans le monde de la COVID-19. https://www.un.org/fr/observances/womens-day

 

 

2. A Sciences-Po, le Critérium inter-IEP, sommet des violences sexistes en toute impunité. (2021). http://www.humanite.fr/sciences-po-le-criterium-inter-iep-sommet-des-violences-sexistes-en-toute-impunite-700076

 

 

4. Le discours sécuritaire de Sarkozy le 2 décembre 2008https://www.collectifpsychiatrie.fr/?page_id=809

 

 

5 Gérald KIERZEK sur LCP. (2016). https://www.youtube.com/watch?v=G6SC1XUi6JA

 

6. EL Yagoubi M'hamed. (2019). Submission to the twelfth meeting of the Pre-sessional Working Group of the Committee on the Rights of Persons with Disabilities, 23-27 September 2019. https://tbinternet.ohchr.org/_layouts/15/treatybodyexternal/Download.aspx?symbolno=INT%2fCRPD%2fICO%2fFRA%2f35724&Lang=en

 

 

 

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