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Les critères de la cave et les logiques descendantes. Une maladie politique diagnostiquée de l'absence de confiance et de compétence

Les critères de la cave et les logiques descendantes

Une maladie politique diagnostiquée de l'absence de confiance et de compétence

 

 

 

Il n'est pas nécessaire d'aller à l'école pour comprendre qu'est-ce qu'une maladie politique ?

La maladie politique est la conséquence d'une société ou un d'un système social qui a tué par ses propres mécanismes, une qualité fondatrice des rapports à soi et à autrui : La confiance.

 

Qu'est-ce que la confiance ?

 

Le centre Nationale des Ressources Textuelles et Linguistiques donne une très belle définition basique de la confiance. La confiance est une croyance spontanée ou acquise en la valeur morale, affective, professionnelle... d'une autre personne, qui fait que l'on est incapable d'imaginer de sa part tromperie, trahison ou incompétence. https://www.cnrtl.fr/definition/confiance

 

Dans son célèbre ouvrage, portant sur une étude comparative entre la ville de Marseille et de Boston en Amérique du Nord,  Donzelot (2003) démonte les mécanismes de l'échec des politiques de la ville en France tributaires des logiques descendantes et dépourvues de la confiance aux personnes et aux citoyens. *

 

Les critères de la cave

 

Les critères de la cave sont des outils d'évaluation des personnes aux comportements toxiques. La mobilisations de ces critères sont l'indication que ces personnes détentrices d'un pouvoir se trouvent en difficulté et, par conséquent, ne sont pas conscientes des dommages qu’elles causent aux autres et à elles-mêmes. Les comportements de ces personnes sont souvent accompagnés de croyances erronées, lesquelles alimentent faussement cette façon d’agir et d'évaluer. Force est  de constater que ces personnes ont des difficultés à comprendre leurs propres difficultés dans la compréhension de leur fonctionnement.

Est-il un handicap cognitif ou une forme de résistance à la réalité qui met en échec leur évaluation ou les deux ?

Il y a une forte raison de chercher l'explication dans le concept de l'erreur fondamentale défini par Lee Ross (1977) : La surdétermination des jugements subjectifs sur les conditions objectives. **

Les principales caractéristiques des comportements toxiques sont :

La tendance ou le désir de contrôle. Il existe un fort besoin de contrôler les personnes et d'influencer leur façon d’être et d’agir après avoir saisi abusivement ou sous contraintes des niveaux de leur fonctionnement qui ne se prêtait pas à correspondre à leurs attentes. C'est de l'extorsion légalisée.

La manoeuvre psychologique de bas niveau. L'usage des chantages comme un moyen d’amener l’autre à faire ce que ces personnes veulent dans une stratégie de domination ascendante mixée de froid et de chaud.

Le mépris et la culpabilisation. Les comportements verbaux toxiques attribuent volontairement les erreurs et les manques aux autres. En outre, l'objectif recherché consiste à éviter la responsabilité individuelle et collective, voire institutionnelle et à blâmer les autres dans un mélange des gestes verbaux et physiques.

La frustration et la contrariété. Les comportements toxiques entravent la crédibilité de l'autre, perçue comme une menace à la posture des personnes manifestant ces comportements quand cet autre reste ferme sur ses fondamentaux et intransigeant.

Le cadre explicatif basique dans lequel j'inscris le témoignage qui suit est plus proche de la présentation définitionnelle que je viens de mettre dans cette introduction.

 

Que s'est-il passé et pourquoi j'ai pris la plume pour parler d'une expérience vécue il y a moins d'une semaine ?

 

Suite à ce que j'ai publié le 08 octobre 2019 https://www.facebook.com/mhamed.elyagoubi/posts/2733961033310168 et après avoir épuisé toutes les démarches à l'amiable en direction du soi-disant bailleur et du syndic, je me suis retrouvé dans une situation désespérée face à un silence violent des acteurs concernés qui ne m'ont laissé aucune chance d'opérer dans une autre alternative pour éviter tout malentendu ou une telle escalade non productive. Et vu le risque sanitaire fortement présent dans le fonctionnement de l'immeuble et ses infrastructures défaillantes bien identifiées par l'inspection du service de l'hygiène et de la santé de la ville de Marseille lors de ses opérations d'inspection le 25 septembre 2019, conclues par la notification de la mise en demeure du bailleur, une structure association qui excelle dans la communication externe pour se dédouaner de ses responsabilités.

Vu l'assignation établie en référé du bailleur par mon avocat en vue de l'audience du 21 novembre 2019.

Vu les nombreuses doléances en direction de ces deux organismes (syndic et bailleur) qui portent tous les éléments prouvant ces défaillances, surtout la présence d'une cave qui projette des vagues d'odeurs depuis le mois de mai 2019 en dépit des interventions de colmatage de bas niveau lors du mois de juillet qui ont mis en sommeil le monstre jusqu'à la fin du mois d'août. Les activités et les nuisances olfactives insupportables ont redémarré dès la fin du mois d'août et continuent de façon épisodique jusqu'à cette heure-ci où je rédige ce témoignage cru sans aucune intervention significative pour stopper ces horreurs olfactives.

Les acteurs de ces deux organismes ont bel et bien senti la mayonnaise qui tourne à leur défaveur après des plaintes des deux personnes (moi et la voisine) qui occupent cet immeuble maudit. Ils ont commencé à réagir dans un sens de dédouanement de toute responsabilité si minime qu'elle soit en s'appuyant sur leurs propres critères d'évaluation en tant que juge et partie. C'est de la contamination dans l'approche et la démarche.

 

Qu'est-ce que l'évaluation ?

 

En tant qu'approche, est une vue d'ensemble

En tant que démarche, est la mise en examen du système qui poursuit des objectifs.

Le but de l'évaluation n'est pas de prouver mais d'améliorer. (Daniel Stufflebeam, 1985).  

Le critère est un outil d'évaluation qui permet de passer du sensible à l'intelligible.

 

Comment ?

 

Suite à des appels et des SMS reçus au début du mois de novembre par les agents du syndic pour une proposition de visite de l'appartement le 06 novembre 2019 à 16h30.

Suite à une proposition du technicien de l'association bailleur pour une autre visite le même jour à 17h30.

Je leur ai donné mon accord en vue d'élaborer une stratégie de résolution de cette situation-problème.

L'arrivé de trois agents du syndic - je ne cite pas le nom - à 16h 30 alors ce sont deux identifiés qui étaient prévus. D'entrée de jeu, les remarques et les observations ont été orientées dans une stratégie de négation de l'ensemble des éléments qui leur ont été communiqués dans tous les rapports et les correspondances depuis le mois de mai, voire avant. Seule une personne a manifesté un niveau du compréhension de l'existence des graves problèmes dans l'immeuble, surtout le fonctionnement d'une cave.

Des pressions d'un ordre primitif ont été exercées sur moi, accompagnées des chantages, voire des menaces judiciaires pour me déstabiliser, menées dans une stratégie chargées d'inepties et de turpitudes, domaine de référence par excellence des acteurs de la faune des faussaires.

17h30. L'arrivée de deux agents du système ou association bailleur. Un agent identifié qui est mon interlocuteur et une dame que je ne l'avais jamais vu. Je l'ai laissé entrer avec lui, croyant que c'était sa copine ou son amie.

Je me suis retrouvé chez moi envahi par cinq personnes avec des stratégies coordonnées pour m'impressionner et me faire peur. J'avais l'impression que je suis pris en otage chez moi. Je ne supportais plus leurs odeurs.

La discussion monte en puissance voulue par ces agents surtout deux personnes qui ne m'ont pas appelé et qui n'étaient pas dans l'ordre du jour de la visite. Parmi elles, une soi-disant juriste et un de syndic.

Dès que cette dame a commencé à hurler, parler est déjà un luxe, je lui ai demandé "qui êtes-vous madame ? " Réponse : "Je suis madame F.F. Juriste de l'association bailleur S.".

Et voilà le voile commence à se lever ! Un dernier cri des produits des sciences juridiques s'autorise de violer le domicile des autres sans aucune autorisation ou mandat. Elle aurait du voir mon avocat ou revenir à son auto-référence pour tenir correctement sa casquette. C'est la moindre des chose qu'elle puisse faire.

Qu'est-ce qu'elle a appris ou retenu dans sa formation universitaire et ses expériences ? Il est souhaitable qu'elle refasse son parcours pour rectifier son dysfonctionnement et porter des remèdes à ses comportements verbaux toxiques.

 

Je lui ai dit : «Suite à nos échanges le 18 juillet 2019 par téléphone lors desquels vous étiez violente et menaçante, je vous demande de ne pas parler ici. Vous n'êtes pas invitée».

Bien que les trois agents aient été inscrits plus ou moins dans une logique d'intercompréhension plus ou moins constructive, les deux autres non invités ont été dans une posture menaçante et inquiétante. Je ne savais pas de quoi ils jouaient. Même dans chaque jeu il y a des règles à respecter.

Tous, hormis deux, ont adopté une stratégie de négation systématique et de l'ignorance volontaire de l'ensemble des éléments qui prouvent les défaillances de la structure et le risque sanitaire lié à la cave non entretenue en conformité aux normes en vigueur.

J'ai expliqué à toutes ces personnes envahissantes que ces nuisances olfactives sont épisodiques depuis la fin du mois d'août. Elles arrivent dans des vagues à temps irréguliers et imprévisibles surtout le soir tard. L'absence de ces odeurs lors de leur présence chez moi de 16h30 à 18h15 n'est pas l'absence de leur disparition. Dès leur départ à 18h15 que j'attendais impatiemment, ces odeurs ont repris à 20h de façon distribuée toute la nuit. Elle proviennent de la cave et aussi des infiltrations des eaux de pluies du toit et dans les murs de l'immeuble, très visibles à l’œil nu à l'intérieur de l'appartement que j'occupe et aussi dans l'appartement au-dessus occupé par une autre personne qui a déjà engagé des procédures juridiques contre ce bailleur spécial. Ils le savent mais ils n'ont pas le courage de reconnaître leur connerie traitée de vérité à eux. Quand ils font semblant d'avancer dans leur évaluation orientée, ils se mettent inconsciemment dans des situations de dissonance cognitive, caractérisée par la rationalisation de leurs contradictions. C'est le propre même des imposteurs. Quel spectacle !

 

Cela me rappelle cette belle citation de Paul Valéry (1941) : «Le grand triomphe de l’adversaire est de vous faire croire ce qu'il dit de vous».

 

Je n'ai pas pensé à enregistrer leurs propos nauséabonds, pire que les odeurs de la cave. Et même si je l'avais essayé, mon appareil aurait été infecté par leur propos (métaphore). Je n'attendais que le départ de chez moi de ces envahisseurs payés pour intimider et faire taire toute forme d'alerte si basique qu'elle soit.

Après, j'ai compris qu'ils se font beaucoup de soucis sur leur propre fonctionnement suite à des fortes mobilisations à Marseille contre le logement insalubre qui infecte des dizaines de milliers de personnes dans cette ville. https://collectif5novembre.org/

 

« ... à Marseille, on estime que 40 000 logements sont insalubres et ne répondent pas aux normes en matière de logement décent. En vertu de la législation nationale, les autorités locales ont l’obligation d’inspecter les logements pour s’assurer des conditions de sécurité et pour protéger les locataires des risques sanitaires causés par la vétusté des logements. Les autorités ont également l’obligation de veiller à ce que les propriétaires privés maintiennent des conditions de propreté conformes au droit international des droits de l’homme. J’ai appris que pendant de nombreuses années, la Ville de Marseille ne comptait pas parmi ses employés pas quiconque ayant la formation nécessaire pour effectuer de telles vérifications et que même aujourd’hui cette responsabilité est assumée par un personnel insuffisant. » Leilani Farha dans : Déclaration de fin de mission de la Rapporteuse spéciale sur le droit à un logement convenable présente ses observations préliminaires au terme de sa visite en République française du 2 au 11 avril 2019. https://www.ohchr.org/FR/NewsEvents/Pages/DisplayNews.aspx?NewsID=24475&LangID=F

 

Pour se faire des idées précises sur les processus des dégradations des milliers de logements dans la ville de Marseille y compris l'immeuble où j'habite, je vous invite à ce lien, déconseillé pour des sensibilités fragiles : 

https://www.google.com/search?q=photos+marseille+insalubre&client=firefox-b-d&tbm=isch&source=iu&ictx=1&fir=pIiYz_PKEWDf7M%253A%252CxzOfG-A4EoCrkM%252C_&vet=1&usg=AI4_-kRSXsYN4vYXq8uFx191GfuqUoMyRg&sa=X&ved=2ahUKEwj7nJzUw_HlAhWDAmMBHe6sCnwQ9QEwA3oECAkQDw#imgrc=pIiYz_PKEWDf7M:&vet=

 

Il n'est pas nécessaire d'être un expert ou même d'aller à l'école pour comprendre que les conditions infrahumaines du logement génèrent inexorablement des maladies dans toutes ses formes. Force est de constater l'indifférence volontaire des acteurs qui agissent et évaluent sur des critères d'obédiences obscurs. 

L'inscription des propos de ces indésirables visiteurs s'inscrivent dans une stratégie d'accroissement vers le bas, le plus bas, de leurs critères d'une évaluation orientée que j'appelle les CRITÈRES DE LA CAVE.

«Toi ! Tu as de la chance d'avoir un toit. Les autres dorment dans la rue»

«Tout est parfait chez toi ! Tu exagères et tu mens. Il n'y a rien de grave chez toi»

Cette façon de s'adresser à l'autre ou à un interlocuteur est très répandue à Marseille, surtout dans le milieu des acteurs de la faune des faussaires. Une soi-disant sociologue auto-proclamée ou chercheure auto-désignée se sert de ces formes du langage dans ses échanges ou ses réactions quand elle  perçoit que l'autre a compris son fonctionnement et qu'elle savait qu'elle a compris que cet autre a compris comment elle fonctionne. " :  «Tu es vraiment courageux pour dire en face ce que tu penses à X ! J'espère au moins que tu viendras demain matin... ». Une sociologue qui parle et qui donne l'exemple du langage construit. Quelle médiocrité qui s'abat sur cette ville victime du grand détournement ! ***. Je reviendrai dans une contribution de clarification sur le langage toxique de cette soi-disant sociologue de Marseille qui opère dans une étrange stratégie de détournement.  

ces extraits des propos de ces envahisseurs sont représentatifs du langage des acteurs de la faune des faussaires qui polluent cette ville dans toutes ses échelles. Ils sont l'expression des soi-disant civilisés formatés par leur système de référence idéalisé dans des inepties et des turpitudes.

A 18h15. Tous sont partis après deux heures moins 15minutes de pressions, d'intimidation et de déstabilisation. Je n'ai pas cédé même un millimètre mais j'ai gardé le profil bas. Le risque d'une agression lourde était présent à tout moment, vu leur posture surdimensionnée par un habillage d'un pouvoir sur l'autre qui échappe à toute possibilité de régulation.

 

A Marseille, dès qu'un acteur de la faune des faussaire se donne un niveau de pouvoir si minime qu'il soit sur autrui, il prend le manteau du dictateur. Par contre, j'ai bien compris qu'il n'y a pas de solution dans cette ville et il n'y en aura plus tant que la stratégie de dédouanement demeure une composante interopérable dans l'ensemble des services hiérarchiques. C'est une maladie politique systémique et impérissable avec des boucles conservatrices d'un ensemble de non sens, voire vide, caractérisée par des stratégies d'évitement et le grand déni. C'est bien le pouvoir comme capacité d'agir sur autrui qui est au centre du rapport dominant/ dominé, symptomatique des logiques descendantes infectées par un paradigme qui se nourrit d'un autoritarisme qui se fait passer de démocratie dans une appellation détournée de son sens initial et de confiance : Représentants/représentés.

Nous sommes déjà  au seuil des élections municipales qui s'annoncent dans des logiques de reproduction de l'existant et non de son amélioration. Et somme, l'incapacité d'entendre et de comprendre les cris des populations qui lancent des alertes chaque jour sur les processus de dégradation globale des conditions basiques de leur vie concourt à un suicide politique et moral.

Le rapport de la Chambre Régionale des Comptes (2019) relayé par la presse est sans appel sur l'incompétence et l'absence des perspectives réelles dans lesquelles la ville pourrait se situer pour qu'elle reste une ville et non un tas de ruine social, économique et humaine, conséquences des logiques de gestions hasardeuses, infectées par la corruption et l'idéologie d'entre-soi. ****

 

 

Références

* Jacques Donzelot. (2003). Faire société. La politique de la ville aux Etats-Unis et en France. Paris, Seuil.

 

** Ross, L. (1977). Le psychologue intuitif et ses faiblesses: Distorsions dans le processus d’attribution. Dans Berkowitz L. (Ed.), Avancées dans la psychologie sociale expérimentale (Vol. 10, pp. 173-220). New York: Presse académique. DOI: 10.1016 / S0065-2601 (08) 60357-3.

 

*** Fatiha Agag Boudjahlat. (2017). Le grand détournement. Ed., Cerf.

 

****  A Marseille, la gestion de Jean-Claude Gaudin étrillée par la chambre régionale des comptes

Absence de stratégie et de pilotage, dépenses de personnel disproportionnées… Les juges dressent un tableau accablant.  Consulté 21 novembre 2019 à 16h46.  https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/11/08/personnel-ecoles-finances-un-rapport-de-la-chambre-regionale-des-comptes-etrille-la-ville-de-marseille_6018558_3224.html .

 

Rapport de la Chambre Régionale des Comptes. Commune de Marseille :

https://www.ccomptes.fr/fr/crc-provence-alpes-cote-dazur

 

 

 

 

Marseille, 11 novembre 2019

Modifié le 21 novembre 2019

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