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25 novembre 2017. Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes
25 novembre 2017. Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes

25 novembre 2017. Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes

 

En mémoire de Dale Nathalie (1970-2014)

Victime de la violence psychiatrique et judiciaire à Aix-en-Provence et toutes les victimes des violences physiques, psychiques, sociales, économiques et psychiatriques



 

 

Le 17 décembre 1999, par sa résolution 54-134, l’Assemblée générale des Nations-Unies proclamait le 25 novembre Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. La date avait été choisie suite à l'assassinat brutal de trois sœurs Mirabal, combattantes contre la dictature de Rafael Trujillo en République dominicaine le 25 novembre 1960.

En 2016, 123 femmes ont été tués en France par leur partenaire ou ex-partenaire (sources : stop-violences-femmes.gouv.fr)

Cette année de 2017, le thème choisi par les Nations-Unies témoigne des faits incontestables : « Ne laisser personne de côté : mettre fin à la violence à l'égard des femmes et des filles » http://www.un.org/fr/events/endviolenceday/

Le collectif Vérité et Justice pour Nathalie s'associe aux actions des Nations-Unies et aux mouvements féministes engagés véritablement dans des actions pour l'égalité, le respect, la justice et la dignité. Il a mis cette journée dans son agenda depuis plusieurs années et pris la rue avec les mouvements pour dénoncer les violences quotidiennes dont elles sont victimes par centaines de milliers. http://stop-violences-femmes.gouv.fr/no12-violences-au-sein-du-couple.html

Il interpelle toutes les sensibilités individuelles et collectives sur les conditions de déshumanisation et des formes de violences psychiatriques cruelles infligées aux femmes en France et la dépossession de leurs droits par des mécanismes monstrueux des logiques de tutelle et curatelle au nom d'une «protection juridique» fictive, voire complice dans ces violences.

L'implication du Collectif dans le processus et les procédures d'invitation du 03 au 13 octobre 2017 en France de la Rapporteure Spéciale de la Convention relative aux Droits des Personnes Handicapées des Nations-Unies (CDPH-ONU) a été inscrite dans une prise de conscience du danger effectif auquel des femmes en situation de vulnérabilité psychique et sociale sont quotidiennement exposées. Cela est perceptible dans la violation de leurs droits et de leur dignité humaine caractérisée par des procédures d'internement et d'enfermement dans des hôpitaux psychiatriques dans un silence violent de monsieur tout le monde et la privation de leur droit tout à fait naturel, droit maternel. Le cas de Nathalie est édifiant. Il lui a été communiqué directement par le collectif lors de sa visite et sa rencontre avec des personnes concernées à Marseille le 08 octobre 2017. http://www.ohchr.org/FR/NewsEvents/Pages/DisplayNews.aspx?NewsID=22245&LangID=F

Les faits sont incontestables qu'il n'est pas nécessaire d'être assez intelligent pour comprendre comment fonctionnement les mécanismes de la production de ces violences systématiques dans un État qui se dit de droit.

Le processus de destruction de Nathalie à Aix-en-Provence le 31 janvier 2014 à l'âge de 43 ans est symptomatique des formes de violences institutionnelles contre des femmes coupables d'être vulnérables et coupables d'avoir fait confiance à leur État de droit. https://mars-infos.org/aix-en-provence-chronologie-d-une-445

Ce n'est pas un cas isolé ou un « truc » qui relève d'un dysfonctionnement ou d'une coordination d'un service ou autre mais il est un cas qui s'inscrit dans une signification globale d'une inhumanité grandissante qui caractérise le fonctionnement des logiques institutionnelles dans cette société. http://cvjn.over-blog.com/2017/05/dale-nathalie.nee-le-21-mai-1970.brutalisee-par-la-psychiatre-la-curatelle-et-l-hospitalisation-sans-consentement-par-la-prefecture

Le cas fatal de Florence Edaine, victime de mauvais traitements, de désorganisation ou de négligence, pulvérisée par la psychiatrie le 14 mars 2004 à l'âge de 28 ans. http://www.forumpsy.net/t934-l-affaire-florence-edaine-decedee-a-l-hopital-psychiatrique-roger-prevot-de-moisselles-95

Aussi, l'impensable est là en France, Sylvie Velghe, jeune femme de 33 ans, fragile trouvée morte le 27 avril 2016 chez elle de faim avec son chien. Morte depuis plusieurs semaines, voire plusieurs mois. Et pourtant, elle était placée sous curatelle, sous «protection juridique des majeurs». Fort probable sous mauvais traitement psychiatrique. http://www.lavoixdunord.fr/96686/article/2016-12-30/retro-2016-sylvie-velghe-retrouvee-morte-de-faim

 

La lutte contre la violence faite aux femmes mérite sans détour un véritable engagement collectif en rupture avec les idéologies dominantes et les paradigmes de connivence. Tout simplement parce que c'est l'essence même de l'humanité. «Seule des femmes émancipées donneront des générations d'hommes libres» Taha Husein (1889-1973). Égyptien et doyen de la littérature arabe.


 

Collectif Vérité et justice pour Nathalie

www.cvjn.over-blog.com


 

 

 

 

 

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